Entreprendre quand on est en école de commerce

Bonjour, je suis Alexis et je travaille actuellement chez Apiloop. En tant qu’étudiant en école de commerce à l’INSEEC et responsable de l’association de jeunes entrepreneurs, nous avons décidé de lancer une série d’articles afin d’aider les étudiants en écoles de commerce à se lancer dans l’entreprenariat. Ce premier article est relativement général et permet de donner des éléments de réponse aux étudiants en écoles de commerce qui cherche à s’informer sur l’entreprenariat.

Lorsque l’on est étudiant en école de commerce on nous parle souvent de l’entreprenariat. On nous en fait des éloges sans jamais vraiment nous dire pourquoi.

En tant qu’étudiant en école de commerce j’ai fait des recherches sur l’entreprenariat et le monde des start-up. Pour commencer quand un étudiant arrive dans une école de commerce, certaines proposent de rentrer dès la première année dans une association. Souvent une association de jeunes entrepreneurs est mise en place par l’école. On nous présente ça comme un groupe dans lequel on va pouvoir prendre nos idées et nous donner les clés pour la mettre en oeuvre. En commençant par la réalisation d’un business plan et ce qui suit.

Les groupes de jeunes entrepreneurs peuvent être organisés de manière différente. Il peut y avoir une idée de projet de groupe et de réalisation commune d’une idée. Ou alors c’est un groupe de développement personnel qui met en avant les idées de chacun et qui suit chaque membre au cours de sa création d’entreprise.

Ma première année dans cette association a été pauvre en apprentissage à ce niveau-là. Cependant, cela a été une année qui m’a appris une grande leçon. La première règle pour que l’entreprenariat fonctionne est de le mettre en action. Les informations et l’apprentissage ne viennent pas tout seul, il faut le mettre en place soi-Même. Et c’est une notion que j’ai rencontrée partout où je suis allé et que l’on m’a parlé d’entreprenariat. Il faut forcer le mouvement pour qu’il y en ai un.

Avec cette leçon en tête j’ai décidé l’année suivante de gérer ce groupe de jeunes entrepreneurs. Là aussi j’ai appris une leçon importante. Ce n’est pas parce qu’une personne ou un petit groupe de personnes apparaissent motivées qu’elles le sont vraiment. Cela permet de savoir quelles sont les personnes qui possèdent la motivation de réussir.

Quand on commence et que l’on est fraichement arrivé dans une école ce n’est peut être pas le meilleur moment pour rentrer dans un groupe de jeunes entrepreneurs car on n’a pas de réelle vision sur ce qu’est une entreprise et ce que sont les PME ou les grands groupes. De plus cela permet de comprendre ce qu’implique le fait d’être une entreprise.

Dans un groupe de jeunes entrepreneurs il existe deux positions. Chacune apportant une vision différente de la start-up. La position de président du groupe et la position de membres. En tant que membre on apprend les bases d’une start-up. C’est-à-dire le statut juridique, le business plan, tout ce qui compose la phase de création. En tant que président d’une telle association on y apprend la création d’une start-up mais cela donne aussi une expérience de management. Gérer un groupe d’une dizaine voire une vingtaine d’étudiants n’est pas une mince affaire et cela présente l’état d’esprit et l’ambiance au sein d’une entreprise.

Il faut savoir que la motivation de travailler ne vient pas forcément de la bonne idée ou de l’intérêt des étudiants, cela vient de la cohésion de groupe. Si les membres du groupe comprennent que tout le monde peut progresser ensemble et profiter de la vision de plusieurs personnes, alors il y a un débat et une discussion qui s’installe. À travers cette discussion naît un brainstorming qui permet d’en dégager une idée. Cette idée est venue grâce à la contribution du groupe entier et tous sont d’accord sur cette idée. Quand cela a été mis en place, il est possible d’organiser la création de cette idée et de faire la mise en place du business plan.

Ce qu’il ne faut surtout pas hésiter à faire c’est parler avec les professeurs car ils ont de l’expérience à partager. Ils ont un savoir qui nous permet en tant qu’étudiant de se rendre compte du monde commercial qui nous entoure.

L’entreprenariat est une notion vaste au final. Cela part de la création d’une entreprise par une seule personne jusqu’à la mise en place de sociétés comme Facebook. Ce monde est donc peuplé d’entrepreneurs qui sont en fait des personnes qui lors de leur vie de tous les jours on pensé à une solution. Cette solution sert a régler un problème et à travers cette solution ils trouvent un moyen de la monétiser.

La monétisation d’une entreprise est un des plus gros challenges pour l’entrepreneur. Pour fonctionner une entreprise doit avoir un business model. Ce business model va représenter toutes les fonctionnalités payantes d’une entreprise. Il arrive souvent que ce dernier soit a l’origine du dépôt de bilan d’une start-up. C’est une décision importante qui ne possède pas de recette miracle. Pour le moment la manière que j’ai trouvé la plus réaliste est de se demander a soi-même quels sont les services qui me sont rendus et combien je serais prêt a payer pour obtenir ces services. Après cette réflexion, une entreprise reviendra souvent sur son business model mais en définir une base permet de progresser dans la création de ladite entreprise.

Cependant, tout le savoir ne peut pas être acquis avec un cours ou en étant membre dans un groupe de jeunes entrepreneurs. Certains savoirs ne sont acquis que grâce a l’expérience personnelle. Que ce soit comment trouver un associé où encore savoir manager une équipe. Ce sont des savoirs qui ne s’acquièrent pas à travers une leçon. Et c’est une chance. Cela permet à l’étudiant considéré comme un jeune entrepreneur de chercher à pousser ses connaissances. Un des meilleurs moyens pour en apprendre davantage sur le monde entrepreneur reste de parler avec des entrepreneurs. Il existe beaucoup de moyens pour entrer en contact avec les entrepreneurs car ils sont actifs et souvent ils sont ouvert au partage. Il ne faut pas hésiter à demander et échanger car cela permet d’avoir un avantage sur ceux qui ignorent.